Affrontements improbables…

Celtes et hoplites dans une ruelle médiévale...Les manifestations de reconstitution historique font partie de ces rares moments privilégiés permettant aux amateurs d’Histoire de voir des armées et combattants d’époques bien différentes s’affronter, avec leurs techniques spécifiques… l’uchronie devient réalité l’espace de quelques instants, pour le plus grand plaisir de tous.

Bien souvent, les organisateurs d’un évènement convient des groupes et associations représentant des époques différentes, de manière à offrir à leur public un panel historique illustrant largement la période à Légionnaires augustéenslaquelle ils s’intéressent. Il n’est donc pas rare de voir des gaulois de la Tène finale côtoyer des légionnaires romains d’époque flavienne, en présence de leurs ancêtres du 4ème siècle avant notre ère, et de quelques soldats qu’il n’aurait pas déplu à Constantin d’avoir dans ses armées…

La visite des campements, ou la présentation comparée des équipements et matériels, n’en revêt que plus d’intérêt pour le public, on l’imagine bien. Mais il arrive toujours un moment où inévitablement ces barrières chronologiques s’estompent… c’est celui des affrontements et manœuvres commune. Et c’est dans de tels moments que l’on peut observer des combats improbables… La manifestation de la villa uchronie celto-grecqueLoupian, dont nous avons parlé dans un article précédent, ne fit pas exception, et ceci pour le plus grand plaisir de tous, et il faut bien le dire, des participants.

Que faire lorsque l’on réunit sur un même site des grecs de l’époque classique, des gaulois de la Tène finale et des légionnaires augustéens ? Et bien, tout simplement, essayer quelques petites choses ! Les celtes ayant combattu en phalange, tout comme les grecs, c’est donc tout naturellement que les deux formations vont s’éprouver mutuellement. La chose ne semble pas simple, à en juger à la photographie ci-contre.

uchronie greco-celte !Gaulois contre romains est un affrontement bien trop classique, aussi nos amis vont ils essayer une (très) hypothétique phalange celto-grecque ou gréco-celte. De l’avis des participants, se retrouver coincé entre un aspis de 12kg et un scutum de 1,20m n’est pas nécessairement la meilleure manière de passer une journée d’été… mais après tout, ce point de vue est en général partagé par tous les combattants de première ligne !

ligne de bataille légionnaireEn tout cas, nous ne souhaitons qu’une seule chose, c’est de temps à autre avoir l’occasion de voir de tels instants se reproduire, ne serait-ce que pour entendre comment le commentateur, toujours soucieux de préserver l’historicité de l’évènement, va réussir à expliquer la chose !

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