Napoléon, sur le chemin de l’île d’Elbe…

Nous sommes le 24 avril 1814, et l’Empereur Napoléon 1er est en route vers l’Ile d’Elbe, lieu d’exil sur lequel il va régner pendant 10 mois. En chemin, il passe à Livron sur Drôme, où il entendra pour une des dernières fois – avant les 100 jours – clamer vive l’Empereur.

20 et 21 mai 2017, l’Empereur est de retour à Livron sur Drôme… accompagné de 130 reconstituteurs, plusieurs chevaux et trois canons. Cette manifestation a pu voir le jour grâce à l’énergie du maire, Olivier Bernard, et de son conseil municipal, tous très attachés à faire revivre l’Histoire de leur commune, fort riche au demeurant.

 

 

L’animation s’est tenue dans le parc du Bosquet, et le pré attenant, réservé aux manoeuvres et affrontements. Et comme Napoléon était là, l’Empereur et son état major étaient présents ! Et oui… Il s’agissait de Andrea Puleo, venu d’Italie avec  l’association italienne « Les Grognards de l’Armée d’Italie  » , et il était accompagné de ses deux gardes du corps, les mamelouks Ali (aussi nommé Louis-Etienne Saint-Denis) et Roustam.

Comme vous le voyez sur les photographies ci-contre, le résultat de la reconstitution est pour le moins spectaculaire !

Le clou du spectacle fut un affrontement entre autrichiens et français. Les forces en présence comptaient côté coalisés des Jaeger et des unités de lignes autrichiennes (113ème Régiment d’Infanterie de Ligne italien, Associazione Cultura e Rievocazioni Imperi italienne   et  Spolek vojenské historie Usti nad Labem , République Tchèque). Pour l’Empire, nous avons retrouvé avec plaisir le premier Régiment des Grenadiers à pied de la Garde, le 4ème Hussards de l’association Maréchal Suchet, le 8ème Hussards de l’Histoire Autrement et  le 37ème Régiment d’Infanterie de Ligne due Chant du Départ.

Cela a aussi été l’occasion de voir une tête bien connue dans la province romaine de narbonnaise… celle d’Eric Teyssier, que les participants des grands jeux romains connaissent bien, mais dans une tenue bien différente de celle de l’antiquité. Il incarnait ce week-end un grenadier à pied de l’Empereur !

Il nous faut aussi mentionner l’artillerie… particulièrement spectaculaire côté autrichiens ! Le canon  a tonné à une cadence impressionnante, avec un coup par minute environ. Et comme en plus le canon était chargé à 180g de poudre, les détonations étaient assourdissantes. Côté français, l’artillerie était composée de deux pièces, dont une… authentique ! Ces pièces étaient opérées par  Gruppo Storico Montichiari italien et les artilleurs Peyraudins ardéchois.

Cerise sur le gâteau, les organisateurs avaient prévu un chirurgien (GSS) et un pharmacien et des représentants du service de santé (Les Amis du Baron Larrey), que l’on a vu procéder à une amputation sur le champ de bataille.

La fanfare Les Hussards d’Altkirch a également animé les journées. Il faut avouer que le fait de porter la  tenue du huitième hussard, cela impressionne toujours.

 

Pour finir, un grand merci à  l’association de Livron Héritage & Civilisations, qui a organisé l’événement de ce weekend, et a pu réunir tous ces  reconstituteurs. Elle avait déjà eu l’occasion de montrer son efficacité sur le thème de la bataille de Montélimar, mais c’est une autre histoire…

 

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