Connaissez vous bien le Charleville 1777 ? Ah, la Garde…

Connaissez vous le Charleville 177 modifié an IX ? C’est le fusil d’infanterie de toutes les guerres du Premier Empire, et il a doté la plupart des unités françaises au début du 19ème siècle. Nous avons déjà eu l’occasion d’en parler, il a été décliné dans de nombreuses versions… un modèle court, ou mousqueton, pour la cavalerie. Un modèle à peine moins long, mais doté de solides grenadières, pour les dragons et l’infanterie légère.

Dans le modèle de la
ligne, toutes les pièces sont en fer, sauf le bassinet qui ne résisterait sinon pas à la corrosion liée à la combustion de la poudre. Il est
en laiton. Sur les modèles de cavalerie, certaines pièces susceptibles de rentrer en contact avec la peau et la sueur du cheval sont en laiton, pour évider la rouille.


Mais connaissez vous le modèle de la Garde ? Toutes les pièces sont en laiton, sauf la platine et le canon, bien sur. Une unité d’élite doit se distinguer, et utiliser des matériaux noble. Si l’arme reste une arme standard, il y a quelques autres différences, peu visibles de loin, mais bien marquées. La plaque de couche remonte légèrement à l’angle de la crosse, et se termine par un motif qui rappelle les grenades des unités d’élite.

La plaque de pontet est elle aussi plus longue, et à une forme qui évoque la grenade. La détente reste en fer, comme le chien et la platine, compte tenu des contraintes mécaniques que ces pièces connaissent.

a plaque de contreplatine ne se contente pas de joindre les deux vis,  etre eles, elle se prolonge sur l’arrière dans une forme assez originale.

Et pour finir, la Garde n’a pas de joue ! La joue est cette sorte de dépression dans la crosse destinée à caler la joue du tireur. Et bien , la Garde, pour une raison étrange, n’en a pas. Pourquoi, mystère…

Sinon, tout le reste est identique, et les pièces sont interchangeables, ce qui est bien l’objectif. Voilà donc un modèle original, pour une unité qui l ‘est tout autant…

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