Armae

Le premier week-end du mois d’août est la date traditionnelle du rendez vous des Augustales, organisées sur le site de la Villa Loupian, dans l’Hérault, au bord de l’étang de Thau. L’année 2010 n’a bien sur pas fait exception, et nous y avons retrouvé, comme en 2009, le groupe lyonnais Pax Augusta et ses légionnaires et gladiateurs, les Arverni, gaulois de la Tène finale venus du Puy de Dôme, et les grecs d’Athénéa Promakhos, venus de tout le Sud-Est de la France.

Au programme : combats de gladiateurs, manoeuvres des armées romaines, présentation des équipements celtes et romains, évocations d’affrontement, techniques de la phalange grecque.

A cela se sont ajoutés bon nombre d’ateliers organisés par le musée de la Villa Loupian, mais aussi ses partenaires d’Arles et d’Agde. Les enfants ont en particulier pu tester les jeux de l’antiquité, s’essayer à la fabrication d’une lampe à huile, tandis que les plus grands profitaient des explications données sur les différents campements, civils et militaires.

Cette année, les cieux furent cléments, ni trop chauds ni pas assez, et l’opération a permis à un public venu nombreux de se rapprocher un peu de l’antiquité.

Musée Villa-Loupian
RD 158 E4
34140 LOUPIAN
E.mail : villa.loupian@worldonline.fr
Tel :04.67.18.68.18
http://www.ccnbt.fr/ccnbt-richesse-patrimoine-vestiges-archeologiques-musee-villa-loupian

 La bourguignotte est un casque typique de la Renaissance, héritié de la « salade » créée au XVe siècle, mais dépourvue de ventail. Comme son nom l’indique, son origine est à rechercher du côté de la Bourgogne, en France. Elle va cependant connaître très vite une grande popularité et se diffuser partout en Europe, autant chez les fantassins (les piquiers notamment) que chez les cavaliers (cavalerie lourde ou cavalerie légère d’arquebusiers). Apparue au XVIe siècle, elle reste utilisée jusqu’au XVIIe siècle, et se voit parfois dotée d’une lourde bavière rapportée et mobile (maintenue par une sangle de cuir se fermant sur la nuque), comme sur notre reproduction – ce qui indique qu’il s’agit plutôt en l’occurrence d’une bourguignotte équipant une armure de plates complète pour un cavalier -, soit parfois d’un simple nasal (depuis le règne de Louis XIII). Dans ce dernier cas, cette coiffure prendra aussi souvent le nom de « polonaise ». lire la suite »

Ce petit musée est une véritable perle pour tout amateur d’antiquité, mais aussi pour tous ceux qui apprécient la renaissance italienne. Il présente en effet la particularité d’exposer de très riches collections étrusques au sein d’un bâtiment qui a hébergé pendant plusieurs siècles l’évéché de la ville de Sienne, en Toscane. Il se situe au milieu d’une petite bourgade fortifiée, qui a su garder un charme indéniable.

Le musée est exclusivement dédié à la présentation des trouvailles faites lors de la fouille d’une riche villa patricienne étrusque rurale des 7ème et 6ème siècle avant notre ère.

Celle-ci a partiellement été détruite par un incendie à la fin du 7ème siècle, qui  a permis de retrouver de nombreux éléments de la toiture richement décorée de la zone industrielle de la villa (cf reconstitution ci-contre, à droite). Reconstruite par la suite, l’implantation sera définitivement abandonnée au 6ème siècle. C’est justement cet abandon volontaire qui nous permet aujourd’hui de voir des éléments architecturaux exceptionnels…  lire la suite »

Voilà un livre qui sort des sentiers battus de la reconstitution masculine et militaire.  Ecrit par Nathalie Harran, historienne, créatrice de costumes historiques et collectionneuse. Artisan d’art, elle a fondé l’entreprise « La Dame d’Atours », qui a pour but d’étudier, de conserver et de faire connaître les modes anciennes par le biais d’ouvrages et d’expositions. Ce livre regorge de magnifiques photos de costumes féminins, bien portés et mis en situation, ainsi que des textes précis et agréables à lire. lire la suite »

Riche d’une histoire militaire et civile très intéressante, les XVIIe et  XVIIIe siècles constituent pourtant une époque trop délaissée par la reconstitution française. Nos voisins d’Outre-Manche et d’ailleurs s’appliquent à de belles reconstitutions, et nos cousins Canadiens s’adonnent avec passion à la résurection de cette période qui vit se disputer cette terre du bout du monde entre Français et Anglais, avec ou contre les populations indigènes. Bref, les quelques groupes français illustrant l’Ancien Régime mériteraient d’être mieux connus, et espérons qu’ils se présenteront sur ce blog.

Nous pouvons du moins faire la promotion d’un site au contenu très instructif, qui nous présente de très nombreux aspects des armées des XVIIe- XVIIIe siècles. Il s’intitule NEC PLURIBUS IMPAR, vieille expression latine qui signifie – en simplifiant – « supérieur à tous », et, pour cette raison, choisie comme devise par Louis XIV et ajouté à son blason rayonnant.

On y trouvera des informations sur différentes nations, des ordres de batailles, des images de drapeaux de l’Ancien Régime, le service de santé de l’époque, des historique de régiments, des articles divers… Une mine à consulter absolument pour des reconstitutions avisées et précises.

http://vial.jean.free.fr/new_npi/archives/archiv.htm

http://vial.jean.free.fr/new_npi/revues_npi/21_2001/npi_2101/21_sommaire.htm

voir aussi : http://armae.com/contemporain/147fusils.htm

Viaromana est une association de reconstitution historique et d’expérimentation depuis 2004. Elle s’active de façon très assidue à la recherche de connaissances et de savoir-faire liés à l’existence avérée de la  COHORS PRIMA AQUITANORUM de son VICUS au 1^er siècle Après JC.

Viaromana a pour vocation la transmission de ces connaissances à tous les publics afin de mieux leur faire connaître  la civilisation Gallo-romaine (Berceau de notre civilisation).de façon ludique et vivante. Nous sommes en ce sens aussi des animateurs de l’Histoire vivante. lire la suite »

J’inaugure cette rubrique en affichant quelques photos d’une reconstitution réalisée il y a à peu près 20 ans… Qui date donc, et sans aucun doute trouvera-t-on aujourd’hui des reconstitutions plus authentiques d’un même personnage. Il s’agit d’un homme d’arme français du XIe siècle.

Je me suis inspiré de différents documents d’époque, à commencer bien sûr par la tapisserie de Bayeux, mais aussi de reliefs du sud de la France – surtout des chapiteaux -qui offrent des représentations de soldats moins typées « Normands ». lire la suite »