Diorama de la bataille d’Alésia

Réalisé au milieu des années 90, ce diorama prend déjà en compte les premiers résultats des fouilles archéologiques franco-allemandes dirigées par Michel Reddé. L’idée de tours à trois étages, initiée du temps de Napoléon III, a laissé la place à une réalité plus modeste. Les tours des fortifications romaines, espacées d’environ 80 m les unes des autres, n’ont eu qu’un seul étage. Les poteaux porteurs avant sont noyés dans le parapet, ce qui leur donne une meilleure assise. La taille de la plateforme des tours est connue par l’espacement des trous de poteaux. Elle est trop petite pour y mettre des machines de guerre, même les plus petites (les « scorpions »), car la place manque pour les 3 ou 4 servants.

Ces tours devaient donc être plus logiquement occupées par des archers et des frondeurs. Les machines sont donc installées sur des terrasses élevées entre les tours, au niveau de la palissade. C’est du moins l’hypothèse du concepteur de ce diorama.

Ce diorama montre une section de retranchement de la plaine des Laumes (au bas du village actuel d’Alise-Sainte-Reine en Bourgogne, l’antique Alésia), à l’endroit où les lignes de contrevallation et de circonvallation sont les plus proches (une ligne tournée vers l’oppidum gaulois et une autre vers l’armée gauloise de secours) : quelques centaines de mètres seulement.

A l’intérieur des retranchements romains, les légionnaires sont engagés dans un combat contre les Gaulois qui tentent d’escalader la muraille de terre et de bois, tandis qu’un manipule se tient en réserve à l’arrière. Des cavaliers et estafettes parcourent le terrain en tous sens. On voit aussi deux tentes qui servent d’infirmeries, où est transporté un blessé.

Ce diorama mesure environ 1 m de large sur 2 m de long.  Environ 450 figurines en plomb de 15 mm y sont placées. Tous les Gaulois sont peints différemment.

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