Le Musée de l’Infanterie

L’idée d’un musée de l’infanterie est née en 1969, avec pour objectifs de retracer l’évolution de l’infanterie française de 1479 à 1962 et de rappeler la mémoire de l’infanterie de l’Armée d’Afrique. Le musée est inauguré en 1973 dans l’enceinte du Quartier Guillaut, à l’Ecole d’Application de l’Infanterie (EAI) à Montpellier. Il parvient à présenter à la fin, en une succession de salles soigneusement aménagées, près de 70 mannequins, 2000 objets militaires et autant de documents graphiques ; le tout émanant principalement d’un prêt du Musée de l’Armée de Paris, ou des salles d’honneur des régiments d’Afrique du Nord.

 En 1983, le fonctionnement du musée change. A cette époque apparaît une association des Amis du Musée de l’Infanterie (A.A.M.I.), qui publie une revue semestrielle baptisée « Infanterie ». La période couverte par le musée est élargie à des conflits récents, comme le Tchad ou le Liban, et un bâtiment abrite désormais un centre de documentation ouvert aux chercheurs. Le musée est étoffé au milieu des années 90. Il illustre alors la ligne, les chasseurs à pied, l’infanterie de marine et l’infanterie de l’Armée d’Afrique, les Goums et les Sahariens. Ce nouveau musée est inauguré en 1999. Mais la réforme de l’armée entreprise en 2007 prévoit un redéploiement des forces militaires. L’Ecole de l’Infanterie de Montpellier rejoint l’Ecole de l’artillerie à Draguignan à partir de l’été 2010, et le musée prévoit quant à lui de s’installer en Alsace, dans la citadelle Vauban, à Neuf-Brisach. Sa réouverture n’est cependant pas prévue avant 2015, et en attendant que ces magnifiques collections soient ressorties des caisses, les passionnées d’histoire militaire devront se contenter de visiter virtuellement le musée de l’Infanterie grâce au site internet qui lui a été récemment consacré et qui mérite le détour et l’exploration.

Celui-ci offre la visite de 15 salles dans lesquelles sont placées 40 vitrines. Un éventail de photos permet de détailler leur contenu, d’admirer de splendides uniformes illustrant des périodes souvent délaissées par le plus grand nombre, comme la Restauration, le Second Empire et la Troisième République, mais aussi divers documents : tableaux, armes, fanions et drapeaux, etc. Chaque photo est accompagnée d’une légende. Un site à consulter absolument :

 http://www.musee-infanterie.com/beta/

Pour contacter l’association des Amis du Musée de l’Infanterie : aami.secre@voila.fr

Les photos et informations de cet article sont issues du site du musée.

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