Le retour des armes de la seconde guerre mondiale ?
Notre décennie est marquée par de nombreux conflits, et pas uniquement dans des pays lointains. Dans de nombreux cas, les affrontements voient différentes milices se joindre, ou s’opposer, aux armées régulières. Les quelques images qui nous parviennent nous montrent des miliciens en uniforme, bien armés, mais il faut parfois jeter un oeil plus exercé sur les images…
Et là, surprise, on réalise que de nombreux combattants utilisent des armes qui remontent au second conflit mondial, voire au premier, et cela ne concerne pas que les armes individuelles. Le théâtre où ces armes historiques côtoient le plus les matériels modernes est sans nul doute l’Est de l’Ukraine, tant du côté des séparatistes pro russes que de leurs opposants.
On peut voir sur certaines images la plupart des armes soviétiques de la seconde guerre mondiale : le célèbre fusil russe Mosin Nagant, mais aussi le pistolet mitrailleur PPSH41, à la forme caractéristique, ou encore le fusil mitrailleur DP28, ou encore les fusils antichar PTRS41. Plus étonnant encore, des mitrailleuses Maxim 1910 sont encore en service, comme celle que l’on voit couverte par un blindé moderne.
L’histoire la plus surprenante concerne cependant les blindés… On distingue sur une vidéo très nettement un char russe T34 roulant dans les rues de Louhansk, à vive allure. Encore plus étrange, des miliciens sont venus se saisir d’un char lourd IS3 de 1945, exposé dans un musée. Ce blindé est apparu à la toute fin de la seconde guerre mondiale, et est resté en service jusqu’au début des années 50. Posé sur un piédestal à Donetsk, il passe aux mains des pro-russes qui réussissent à le remettre en marche. Il sera récupéré par les ukrainiens, qui l’emmèneront ensuite dans un autre musée…
Pour finir sur une note moins actuelle, il faut savoir que les chars FT17 fournis à l’Afghanistan dans les années 30 avaient repris du service pendant le premier conflit russo-afghan ! Certain ont été retrouvés récemment, et l’un d’entre eux, restauré, a été accueilli en grande pompe en Pologne, qui en avait été dotée en 1919.
Drôle d’Histoire, ou plutôt drôles d’histoires… Mieux vaut la reconstitution tout de même.
