« Le visiteur de l’Histoire » : la reconstitution en vedette télé

Nous voyons régulièrement à la télévision des documentaires historiques ou archéologiques contenant des séquences tournées grâce à des reconstituteurs, avec plus ou moins de bonheur il est vrai. Nos amis d’Outre-Manche n’hésitent pas quant à eux à batir de véritables programmes entièrement basés sur des reconstitutions, mais qui ne servent que de décors à la narration d’une histoire. Pour la première fois en France, une série de 4 épisodes va encore plus loin et met la reconstitution en vedette, comme acteur principal. Elle s’appelle « Le visiteur de l’Histoire », et c’est très bientôt sur France 5. Ne ratez pas ce programme original et réussi. Parlez-en autour de vous pour qu’elle recontre le succès d’audience qu’elle mérite, et qui nous permettra (espérons-le) de convaincre les chaîne de diffuser dans l’avenir des programmes de qualité accès sur notre passion. Voici la présentation qu’en fait le rédacteur en chef, Serge Tignières :

LE VISITEUR DE L’HISTOIRE

4 épisodes de 52 minutes

(1718 –Pirates ; 52 av.J.-C – Alésia ; 1453 – Crèvecoeur ; 1815 – Waterloo)

Phare ouest productions pour France 5

 Synopsis

Pendant trois jours, Arnaud Poivre d’Arvor est plongé dans un environnement historique entièrement reconstitué. Il abandonne tous les oripeaux du monde moderne pour adopter la tenue de l’époque. Candide mais érudit, curieux de tout, il va partir à la rencontre de ceux qui l’entourent, intégrant totalement leur univers, partageant leur savoir.  Saura-t-il s’adapter ? Quelle vision de l’Histoire cette expérience lui donnera-t-elle ? Qu’apprendra-t-il et qu’apprendrons-nous en le suivant dans ses aventures ?

Nous n’avons pas inventé la machine à remonter le temps ! Et pourtant…

La règle du jeu de cette nouvelle série documentaire est claire : un groupe de passionnés d’histoire vivante a accepté de relever un vrai défi : Reconstituer un environnement historique donné au plus près d’une réalité définie en fonction de nos connaissances du moment. L’édifice tient sur le dynamisme du scénario et dans la capacité des « reconstituteurs » à entraîner notre présentateur à leur suite jusqu’à ce que le présentateur soit réellement troublé par l’ambiguïté du passage passé/présent. Le spectateur doit avoir envie de vivre ce songe éveillé, de visiter les lieux que nous traversons. L’appréhension de l’Histoire émerge du décalage qui se crée entre cette expérience dépaysante et les acquis contemporains du présentateur, entre son vécu d’homme moderne et sa découverte d’un autre monde…

Le scénario est préétabli avec les membres des Associations. Chacun vaque à ses propres occupations. Le quotidien du présentateur est filmé en continu même si certaines ellipses seront prévues pour permettre, d’une part, de caler au montage des focus historiques courts et d’autre part de permettre à la dramaturgie de rebondir ou de s’inscrire dans une durée narrative différente.

Deux guides accompagnent le présentateur pour le faire progresser dans le scénario. Le premier est un « reconstituteur ». Il joue son rôle. Il guide notre « visiteur » dans son époque. Le second est tout à la fois le maître du récit et un repère, dépositaire des connaissances historiques. Il n’intervient qu’à des moments précis, prédéfinis, pour effectuer le point des connaissances, recentrer le récit, recueillir les émotions du « visiteur ».

Le visiteur de l’histoire constitue un format inédit abordant l’histoire différemment. Il privilégie le naturel, la spontanéité. Il favorise les surprises, l’humour, les émotions fortes, la soif de connaissance en général et la passion pour l’histoire en particulier. Si nous n’avions qu’un but ce serait sans doute de donner et de prendre du plaisir !

Ce programme constitue aussi une découverte de la richesse de notre patrimoine historique et une mise en lumière des nouveaux concepts d’animation des sites historiques.

Plus de renseignements :

www.lespasseursdhistoire.fr

http://www.facebook.com/pages/Les-passeurs-dhistoire/329226813783608

 

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