Posté dans Antiquité, Sites et Musées le 20 juillet 2010 par Christophe
Le camp romain de Vindonissa fut fondé sur le Rhin au début de notre ère, pour la XIIIème légion Gémina. Celle-ci partira pour la Pannonie vers 45 AP JC et sera remplacée par la légion XXI Rapax, qui reconstruira le camp en pierre. Les troubles de l’année 69 conduiront au remplacement de la XXIème Rapax par la XI Claudia, qui y restera jusqu’en 101 de notre ère. La conquête des champs décumates ayant déplacé la frontière plus au Nord, le camp sera ensuite désaffecté.
Les vestiges qui restent visibles aujourd’hui correspondent donc à des installations de la seconde moitié du premier siècle de notre ère. Les bases des tours et de l’enceinte du camp sont clairement visibles sur le plateau qui domine la ville actuelle, et le canton a réalisé de nombreux investissements destiné à les mettre en valeur : parcours aménagé, évocation de la porte prétorienne du camp, restauration de la voie principale et plus récemment… la reconstruction d’un casernement double du camp légionnaire, destiné à héberger une centurie. lire la suite »
Posté dans Antiquité, Groupes le 17 juillet 2010 par Christophe
Pax Augusta est une association lyonnaise, fondée en 1999, et dont la vocation principale est de faire revivre la civilisation gallo-romaine au siècle d’Auguste, c’est à dire aux environs de l’an 0 de notre ère. Partenaire du pôle archéologie du Rhône, qui gère les musées de la civilisation gallo-romaine de Lyon et le site de Saint Romain en Gal, elle est également parrainée par Christian Goudineau, professeur au Collège de France.
Nous reconstituons notamment un détachement de la Vème légion Alauda, fondée par César durant la guerre des gaules, avec son campement de marche, sa cuisine, ses auxiliaires et éclaireurs germaniques. Ce détachement sert de support à des présentations pédagogiques sur l’armée romaine et ses équipements, mais aussi sa 
doctrine d’emploi au début de notre ère. Nous pouvons également présenter des évocations d’affrontement, permettant de visualiser de manière plus conviviale ce que pouvaient être les manoeuvres de cette armée.
Plus récemment, nous avons entrepris de doter nos légionnaires d’une seconde série d’équipements, d’époque césarienne cette fois, ce qui nous permet également d’évoquer la période phare de notre histoire qu’est la guerre des Gaules. lire la suite »
Posté dans Antiquité, Informations pratiques, Moyen-Age le 16 juillet 2010 par Christophe
Il faut savoir que si chaque personne a une tête différente, les écarts restent finalement minimes. La méthode que nous vous proposons consiste à réaliser un coussin à coller au fond du casque, et un boudin qui en fera le tour. Le coussin permet de régler l’ajustage en hauteur, et le boudin d’éviter que le casque ne bouge de trop quand vous le portez. Une jugulaire complète l’ensemble.
Munissez vous d’un tissu naturel (lin, éventuellement coton), de rembourrage (crin végétal ou éventuellement molleton), de ciseaux, d’une machine à coudre, de colle néoprène (anachronique mais fort pratique, car permettant d’enlever la garniture en l’arrachant pour la nettoyer… puis de la recoller ensuite), d’une aiguille et de gros fil. lire la suite »
Posté dans Antiquité, Groupes, Manifestations le 16 juillet 2010 par Christophe
Pour la première fois en France depuis plus de 2400 ans, une phalange étrusque à pu être vue en train de manoeuvrer… Il s’agissait des hoplites de l’association lyonnaise Pax Augusta, jusque là connue pour ses reconstitutions du début du premier siècle de notre ère, qui se produisaient en public pour la seconde fois.
L’originalité de la manifestation réside tout autant dans son lieu que dans la période concernée. Elle s’est en effet tenue dans l’enceinte du musée de Lattes, ville qui est à ce jour le seul comptoir étrusque attesté par les découvertes archéologiques. Pour en savoir plus : http://www.paxaugusta.net/zPhotos/20100619Lattara.htm
Posté dans Informations pratiques, Moyen-Age le 16 juillet 2010 par Christophe
Le plus simple est de commencer à construire un cylindre de maille (le nombre d’anneaux par ligne reste constant). La hauteur du « tube » correspond à la distance séparant la base de votre cou et le bas de votre cotte. Le diamètre est votre largeur de poitrine, mesurée sous les bras, plus 5 à 10 cm (attention à augmenter cette marge si vous portez des vêtements particulièrement épais).
Sachant qu’un anneau de 6mm correspond à 5.8mm de cotte de maille et qu’un anneau de 8mm correspond à 7.5mm de maille, vous pouvez aisément calculer le nombre d’anneaux nécessaires… lire la suite »
Posté dans Nouveautés, Temps Modernes le 16 juillet 2010 par Christophe
Les lansquenets n’étaient pas les seuls à utiliser une épée à deux mains, c’était également le cas de certains combattants écossais. Destinée à être manipulée à deux mains en de grands moulinets, il n’est pas rare que certaines lames dépassent la taille de leur propriétaire !
Les claymores écossaises sont immédiatement reconnaissables à la forme caractéristique de leur garde, terminée ici par un motif quatrilobé typique.
http://www.armae.com/moyenage/epee_medievale/Claymore_ecossaise_SW320.htm
Posté dans Epoque Contemporaine, Nouveautés le 16 juillet 2010 par Christophe
L’histoire du Royal Horse Guard remonte à l’époque de Cromwell, qui le fonda en tant que régiment de cuirassiers. Ce nom célèbre lui sera attribué en 1750, et il sera amalgamé en 1969 avec le régiment des dragons royaux, puis aux Life Guards royaux depuis 1992. Avant tout un régiment de cavalerie lourde, il participera aux guerres du Premier Empire.
Ce sabre, adopté à une époque où la mode militaire était à son apogée en Grande Bretagne, montre une réelle influence continentale avec sa garde à trois branches. Celle-ci porte les insignes de la couronne d’Angleterre, tout comme la lame.
http://www.armae.com/Recente/sabres_19eme_autres/Horse_guard_1832.htm
Posté dans Moyen-Age, Nouveautés le 16 juillet 2010 par Christophe
La hache a été tout au long du moyen-âge l’une des armes les plus répandues parmi les fantassins. Il s’agissait la plupart du temps d’un outil reconverti à un usage militaire, mais certaines furent conçues spécialement pour le combat. Notre replique a un fer en équerre, permettant justement d’accrocher le bouclier de son adversaire, et néanmoins un solide tranchant.
http://www.armae.com/moyenage/haches/hache_de_guerre_AX160.htm
Posté dans Antiquité, Nouveautés le 16 juillet 2010 par Christophe
Caractérisée par sa forme et sa longueur, cette reproduction s’inspire d’un très bel artefact trouvé dans la rivière Ljublijanica, en Slovénie, qui à l’époque faisait partie du territoire de Gaule Cisalpine. Le décor « en échelle » du fourreau semble être une mode à l’époque, comme en témoignent d’autres découvertes archéologiques, plus partielles il est vrai, mais dont le but premier était de renforcer le corps du fourreau. Ce type de garniture pouvait être plus ou moins orné, comme le montre une trouvaille de Pître en France. Il semble perdurer jusqu’au début de l’Empire, comme le suggère une bouterole exhumée à Teutobourg. La fusée spiralée s’inspire de pièces de fouilles.
http://www.armae.com/antiquite/glaives_spatha_epees/glaive_cesairen_SW136.htm
Posté dans Nouveautés, XVIIIème et Premier Empire le 16 juillet 2010 par Christophe
L’histoire de la Prusse du XVIIIème siècle est indissociable de celle de Frédéric le Grand, dont une des premières actions fut de réformer l’armée et ses équipements. Ce sabre de cuirassier a donc vu naissance en 1733, au début du régne du célèbre Roi. Il arbore ses initiales sur le panier en laiton massif et sur la gravure de la lame : FR, pour Fredericus Rex, avec l’aigle prussien couronné.
Une des particularités étonnante de cette arme est d’avoir un double tranchant. A noter également le fourreau prussien à bout carré, et un anneau pour le pouce sur la garde. Ce modèle sera modifié en 1797, pour faire toutes les guerres du Premier Empire, en étant doté d’une lame classique à un seul tranchant.
http://www.armae.com/contemporain/sabres_epees_empire/Latte_de_cuirassier_prussien_1733.htm
Le camp romain de Vindonissa fut fondé sur le Rhin au début de notre ère, pour la XIIIème légion Gémina. Celle-ci partira pour la Pannonie vers 45 AP JC et sera remplacée par la légion XXI Rapax, qui reconstruira le camp en pierre. Les troubles de l’année 69 conduiront au remplacement de la XXIème Rapax par la XI Claudia, qui y restera jusqu’en 101 de notre ère. La conquête des champs décumates ayant déplacé la frontière plus au Nord, le camp sera ensuite désaffecté.
