Pistolets à CO2, bouteille ou cartouche ?

Vous l’avez sans doute remarqué, on trouve aujourd’hui de bonnes répliques historiques, qui tirent de petites billes… Certaines sont en matière plastique biodégradables – les amateurs d’airsoft les connaissent bien – et d’autres en acier, et la on ne peut les utiliser que pour faire du tir. Mais comment ces billes sont elles propulsées ?

Et bien, par du gaz, bien sur. Et là, il y a deux possibilités : soit on utilise des bouteilles de gaz pour remplir le réservoir de l’arme, soit on utilise des cartouches de CO2. Comment cela marche ? Très simplement.

Pour les bouteilles de gaz comprimé, on applique l’embout de la bouteille sur la valve du chargeur – un peu comme celles des briquets d’antan – et on appuie. La pression s’équilibre entre les deux et l’arme est chargée. Il faut bien faire attention à tenir la bouteille la tête en bas pendant l’opération, pour faire passer un peu de gaz liquéfié dans le chargeur.

Pour les cartouches de CO2, c’est un peu plus complexe. Il y a un emplacement dans l’arme où placer la cartouche. Ensuite, il va falloir la serrer avec une clé spéciale, pour appuyer le bout de la cartouche sur l’embout intérieur de l’arme. Ce faisant, la cartouche est percée, et l’on entend un léger bruit de fuite. Il faut alors serrer jusqu’à ce que la fuite cesse, mais pas trop pour ne pas abîmer l’arme.

En pratique la pression reste stable tant qu’il reste du gaz liquide dans le chargeur ou la cartouche. Quand tel n’est plus le cas, la pression chute très vite, et l’arme doit être rechargée. Mais quelle solution choisir ? La cartouche de CO2 permet de tirer un nombre impressionnant de fois, qui dépend du modèle d’arme, la pression étant assez élevée, de l’ordre de 50 bars à 20°. Les modèles blowback, dont le bloc culasse recule à chaque tir, consomment plus d’énergie et donc de gaz. Dans notre expérience, une centaine de tirs est tout de même possible.

La bouteille de gaz comprimé fonctionne à une pression plus basse, pour limiter les fuites à l’embout. Le nombre de tirs sera aussi moindre, d’expérience .La bouteille est assez encombrante, ce qui en reconstitution est un réel problème.

Quant à l’air comprimé… et bien on ne peut le liquéfier à la température ambiante, et donc il va falloir monter très fortement en pression pour utiliser l’arme, ce qui pose bien des soucis pratiques. C’est une solution que l’on ne rencontre guère pour des armes de reconstitution.

A noter pour finir la présence sur tous les chargeurs d’une petit soupape permettant de vider le réservoir de son gaz, et de maintenir l’arme « au repos » pour économiser les joints.

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