Un usage inhabituel de la reconstitution historique

Aujourd’hui, l’article proposé sera court ; une illustration vaut mieux qu’un long discours a-t-on l’habitude de dire. Ceux qui ont connu les début de la reconstitution historique en France, savent qu’il n’a pas toujours été simple de se faire reconnaître par les institutions scientifiques ou muséales. Certains conservateurs ont au début regardé comme de drôles d’animaux ces êtres curieux s’habillant avec des costumes d’un autre âge. Il faut dire aussi à leur décharge que les premières reconstitutions avaient parfois de quoi faire sourire. Heureusement, les mentalités ont bien changé depuis quelques décennies, et les musées ont aujourd’hui compris et admis l’intérêt des reconstitutions.

Aujourd’hui, de nombreux musées engagent en effet régulièrement des troupes pour venir animer leur site et leurs collections, et ce n’est qu’un juste retour des choses, où chacun profite du savoir et des compétences de l’autre et en tire profit. S’il est vrai que la reconstitution a fait d’énormes progrès et multiplié ses effectifs, force est de constater que pour la masse des gens, la « Culture » est celle que dispense la télévision, et qu’en la matière, il est difficile de rivaliser avec Nabilla… (hélas, trois fois hélas).

Beaucoup de musées peinent ainsi à faire venir les visiteurs, et les chiffres de fréquentation s’en ressentent et influent sur les budgets alloués ensuite par leur autorité de tutelle. Connu pour être notamment les gardiens du célèbre tableau de Rembrandt, intitulé Ronde de nuit (peint en 1642), les dirigeant du Rijksmuseum d’Amsterdam, en Hollande, ont eu une idée simple : faire en sorte que le musée touche directement les gens, pour qu’ensuite ces même personnes viennent le visiter. L’idée est bonne en effet, sur le papier, mais concrètement, comment la mettre en oeuvre ?

Nous n’en disons pas plus et vous laissons le soin de le découvrir en cliquant sur le lien suivant…

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