Le Musée de l’Infanterie

Posté dans Epoque Contemporaine, Sites et Musées, Temps Modernes, XVIIIème et Premier Empire le 25 février 2011 par Christophe

L’idée d’un musée de l’infanterie est née en 1969, avec pour objectifs de retracer l’évolution de l’infanterie française de 1479 à 1962 et de rappeler la mémoire de l’infanterie de l’Armée d’Afrique. Le musée est inauguré en 1973 dans l’enceinte du Quartier Guillaut, à l’Ecole d’Application de l’Infanterie (EAI) à Montpellier. Il parvient à présenter à la fin, en une succession de salles soigneusement aménagées, près de 70 mannequins, 2000 objets militaires et autant de documents graphiques ; le tout émanant principalement d’un prêt du Musée de l’Armée de Paris, ou des salles d’honneur des régiments d’Afrique du Nord. lire la suite »

Lugdunum 2011, le 9ème salon de la figurine historique de Lyon

Posté dans Reconstitutions et reconstituteurs, Toutes les époques le 22 février 2011 par Christophe

Diorama_18eme_Amerique_du_NordLe salon Lugdunum Show, organisé par le club lyonnais Lugdunum Figurines en partenariat avec le Département du Rhône et la mairie du 8ème arrondissement de Lyon s’est tenu les 19 et 20 février.

Cette désormais traditionnelle manifestation est l’occasion d’un concours international, mais c’est aussi et surtout l’occasion pour le visiteur de se plonger dans de nombreuses reconstructions en général saisissantes de réalisme.

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Comment porter un glaive romain au côté

Posté dans Antiquité, Informations pratiques le 17 février 2011 par Christophe

Beaucoup de nouveaux reconstituteurs se posent la question du port du glaive au côté. Nous savons que les soldats (légionnaires ou auxiliaires) le portent à droite, tandis que les centurions le portent à gauche, ce qui est un insigne de leur grade et permet de les identifier du reste de la troupe. Mieux que les bas-reliefs souvent très stylisés, hormis ceux de la colonne trajanne dont la précision des détails est une mine d’or pour le chercheur (bien que l’on puisse débattre de leur degré de réalisme), les stèles funéraires sont généralement les témoignages les plus précis sur la façon dont est fixée cette arme romaine. Deux méthodes semblent employées : une fixation à la ceinture ou une suspension à un baudrier. lire la suite »

La cuirasse du cuirassier sous le Ier Empire

Posté dans Armae, XVIIIème et Premier Empire le 11 février 2011 par Christophe

Alors que depuis longtemps les hommes d’arme se sont délestés de leurs armures, du fait de leur lourdeur surtout et parce qu’elles tendent à faire passer leurs porteurs pour des pleutres, quelques rares troupes continuent néanmoins de porter une cuirasse au début du XIXe, en premier lieu les bien nommés « cuirassiers ». L’effet psychologique du cavalier blindé défonçant tout sur son passage décide l’Etat-Major à mettre sur pied un nouveau régiment cuirassé le 10 octobre 1801, mais c’est en 1803, le 24 septembre, que l’arme des cuirassiers est vraiment créée. Quatre modèles de cuirasse ont existé et ont été utilisées entre 1801 et 1815. lire la suite »

Le briquet de la Garde Impériale

Posté dans Nouveautés, XVIIIème et Premier Empire le 8 février 2011 par Christophe

Sabre Briquet de la Garde ImpérialeNous avions toujours souhaité pouvoir trouver un sabre briquet de la Garde Impériale.

Corps d’élite par excellence, la Garde se devait de disposer d’équipements qui différaient du reste de la Grande Armée. Ce sera tout naturellement Nicolas-Noël Bouttet  à qui reviendra la tâche de concevoir l’arme. La poignée ne sera pas en laiton moulé mais en bois sculpté, recouverte de forte basane collée et d’un filigranne torsadé de laiton. Une seconde version apparaitra en 1802, qui sera produite à Versailles et Klingenthal, avec de légères modifications. lire la suite »

Le casque des carabiniers du Ier Empire

Posté dans Personnages, XVIIIème et Premier Empire le 5 février 2011 par Christophe

En 1791, les deux régiments de carabiniers sont dotés du bonnet d’ourson, à l’instar des grenadiers de l’infanterie, dont ils sont les égaux pour la cavalerie. Ce bonnet est sans plaque, muni d’un sommet en drap écarlate, d’un cordon blanc avec raquettes, et d’un plumet rouge. L’extrémité du cordon s’attachait à l’habit, comme une fourragère, ce qui permettait de ne pas le perdre durant les charges. Cependant, il n’en restait pas pour autant sur la tête, et beaucoup de soldat revenaient blessés du fait d’être sans protection. Aussi, en 1809, Napoléon décida que le bonnet serait pourvu de jugulaires. lire la suite »

Poser un rivet… c’est indispensable !

Posté dans Antiquité, Informations pratiques, Moyen-Age le 1 février 2011 par Christophe

Lorica segmentata, epauleToutes les armures de plates ont un point commun : elles sont formées de plaques de métal, et tout ou partie de celles-ci sont fixées sur des sangles ou armatures de cuir. Dans le cas d’une armure segmentée romaine, ce sera le cas de toutes les pièces. Sur une armure quinzième, ce mode de fixation sera plutôt réservé aux spallières et aux jambières, mais il existera toujours. Et bien sur, ces sangles sont fixées aux plaques de métal… par rivetage.

Quiconque porte régulièrement une armure sait que les sangles sont soumises à de fortes sollicitations, et qu’inévitablement elles vont vieillir, s’user, et devoir être remplacées. Poser un rivet n’est pas une opération particulièrement compliquée, mais il faut tout de même savoir comment s’y prendre… lire la suite »

Le musée de l’Empéri

Posté dans Epoque Contemporaine, Sites et Musées, XVIIIème et Premier Empire le 28 janvier 2011 par Christophe

A Salon -de -Provence (Bouches-du-Rhône), juché sur un socle rocheux, le château de l’Empéri qui abrite le musée est le plus ancien et l’un des trois plus importants châteaux forts de Provence. Propriété de la ville depuis la Révolution, le château devint une caserne au XIXème siècle et accueillit des régiments de l’Armée d’Afrique. Restauré et transformé en musée d’histoire locale après la deuxième guerre mondiale, il abrite depuis 1976 une des plus belles collections d’art et d’histoire militaire au monde, la collection Raoul et Jean Brunon, acquise par l’Etat en 1967.

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Boucles et sangles, le point faible de l’armure…

Posté dans Antiquité, Informations pratiques, Moyen-Age, Temps Modernes le 24 janvier 2011 par Christophe

Boucle et sangles d'armureToutes les armures sont formées de pièces métalliques qui sont, pour une partie d’entre elles, reliées par des sangles de cuir et fermées par des boucles métalliques. Ces pièces subissent en pratique de très fortes contraintes, notamment quand le porteur revêt son équipement, et les cuirs s’usent d’autant plus rapidement qu’ils frottent sur des pièces en acier. Tout reconstituteur le sait, ces boucles et sangles sont les points faibles de l’équipement, à moyen terme.

Les remplacer fait donc partie de l’ordinaire du combattant, tout comme il faudra trouver de nouvelles boucles pour remplacer celles qui auraient pu être perdues. Trouver exactement la bonne taille, avec un aspect historique crédible, tient de l’enfer et de la gageure. Le plus simple est bien souvent de la fabriquer, tout simplement. lire la suite »

Diorama de la bataille d’Alésia

Posté dans Antiquité, Sites et Musées le 21 janvier 2011 par Christophe

Réalisé au milieu des années 90, ce diorama prend déjà en compte les premiers résultats des fouilles archéologiques franco-allemandes dirigées par Michel Reddé. L’idée de tours à trois étages, initiée du temps de Napoléon III, a laissé la place à une réalité plus modeste. Les tours des fortifications romaines, espacées d’environ 80 m les unes des autres, n’ont eu qu’un seul étage. Les poteaux porteurs avant sont noyés dans le parapet, ce qui leur donne une meilleure assise. La taille de la plateforme des tours est connue par l’espacement des trous de poteaux. Elle est trop petite pour y mettre des machines de guerre, même les plus petites (les « scorpions »), car la place manque pour les 3 ou 4 servants.

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