Armae

Comme vous le savez, les commémorations des batailles napoléonienne donnent lieu aux plus importants rassemblements de recontituteurs en Europe. Ils viennent de de tous les pays pour ces grandes messes de la reconstitution, toujours magnifiques à voir, avec leurs lignes d’infanterie noyées dans la fumée des décharges de poudre, ses canons tonnant, et ses charges de cavalerie chamarrées… Enfin, pas toujours… lire la suite »

Aujourd’hui, nous allons une nouvelle fois évoquer la « reconstitution miniature ». Comment en effet parler simplement de maquettisme ou de figurine, quand on voit ce très bel officier de hussard réalisé et habillé entièrement à la main, à l’échelle 1/6e. Il est l’oeuvre de Joël Prodhomme, qui s’est piqué au jeu après avoir rêvé pendant des années devant les petits mannequins, et disons-le tout net : pour un coup d’essai, c’est un coup de maître ! lire la suite »

Le hoplite est le combattant emblématique de l’époque grecque classique. Bien protégé derrière son imposant bouclier, portant un casque en bronze, des jambières en métal, notre homme combat essentiellement à la lance. Pour autant, la plupart des hoplites portent également une épée, objectivement difficilement utilisable lors d’un combat en phalange. Mais quelle est donc l’origine de cette arme ? lire la suite »

Voici un groupe de reconstitution dont l’approche est plutôt originale… Il s’intéressent non pas à une période précise de l’Histoire, comme la plupart de ceux que nous connaissons, mais à un endroit, et à tous les combattants qui s’y sont succédés pendant trente siècles… Il s’agit des grecs de Koryvantes, qui sont un des rares groupes grecs à reconstituer des grecs anciens.

L’association a maintenant quatre ans, et compte une trentaine de membres actifs, qui alternent reconstruction de leur équipement et séances d’entrainement collectif. lire la suite »

Nous avons à plusieurs reprises montré par le passé des photos couleurs (autochromes : sorte de diapositives couleurs sur plaque de verre) des armées du début du XXe siècle. Il ne s’agit pas à proprement parler ici de la même chose, puisqu’il s’agit de photos noir & blanc qui ont été colorisées. Le procédé de l’autochrome n’existait pas en effet dans les années 1860, car il ne fut inventé par les Frères Lumières qu’en 1904. Ceci étant, cette colorisation artificielle permet de voir le passé autrement, et lui redonne vie à sa manière. D’un coup, les personnages paraissent moins figés. lire la suite »

Il y a 7000 ans l’Homme commence à fabriquer des outils en cuivre… Ce métal existe tout d’abord à l’état brut, et l’on imagine que les premiers métallurgistes ont du simplement l’utiliser comme une sorte de rocher malléable. Très rapidement, l’Homme va apprendre à extraire le métal du minerai, sans doute après avoir laissé tombé par erreur dans le feu de bien jolies pierres bleues ou vertes, l’azurite et la malachite.. le collier de madame a disparu, et a laissé place à de petites gouttes de cuivre. lire la suite »

De nombreux régiments de l’armée française ont leur propre musée ou salle d’honneur. Mais souvent leurs traditions historiques et uniformologiques ne sont accessibles qu’aux militaires, au sein des casernes ou des quartiers. Il existe quelques grands musées plus généralistes que le quidam peut visiter, comme celui de la Gendarmerie, ou celui de l’Infanterie dont nous avons déjà parlé sur ce blog. Intéressons-nous aujourd’hui au musée de la Légion Etrangère, qui vient de faire peau neuve et a été inauguré le 30 avril dernier, à l’occasion de son 150e anniversaire. L’histoire de ce corps légendaire que le monde entier envie à la France, aurait de quoi inspirer bien des reconstitutions. lire la suite »

Il y a un peu plus d’un an, un grand monsieur nous a quitté : Peter Connolly, que tous les passionnés d’Antiquité connaissaient bien, du moins par ses travaux. Né au milieu des années 30, il s’est éteint le 12 mai 2012, à l’âge de 77 ans. Après avoir étudié au Collège de Brighton des Arts et Métiers, le jeune Peter se spécialise dans l’illustration historique, à laquelle il mêle sa passion de l’Antiquité. Les amoureux de cette période possèdent certainement un ou plusieurs de ses ouvrages dans leur bibliothèque. Le premier à être publié est « The roman Army », en 1975, qui a été traduit en français et édité chez Hachette sous le titre « Histoire de l’armée romaine ». Bien d’autres suivront. lire la suite »

Un 1766 entièrement démonté

Tous les mousquets ou pistolets jusqu’au Premier Empire sont très facilement démontables. L’objectif était de permettre de replacer des pièces ayant subi des dommages le plus rapidement possible. Sous le Premier Empire, une certaine standardisation va se mettre en place, qui permettra de procéder aux réparations en campagne, en recomposant une arme en bon état à partir de plusieurs pièces endommagées. lire la suite »

Les casques militaires ont essentiellement une fonction protectrice : couvrir la tête et au maximum le visage pour les garantir des traumatismes. Cette utilité a été plus ou moins bien assurée avec le temps. Cela dépendait de plusieurs facteurs : le savoir faire de l’armurier, les besoins du combattant, mais aussi le type de guerre et de dommages occasionnés. Au fil de l’histoire, la protection faciale a été relativement abandonnée. Pourtant, c’est sur cette partie que les armuriers des siècles passés se sont donnés à coeur joie pour imaginer toutes sortes de formes. lire la suite »